[Scénario 2] Le Confident de Cyrano

"Oh, très bien. Par cette porte là-bas devant (il pointe du doigt la porte de l'autre coté de la cour du château), demandez au garde suivant de vous annoncer"

Nous partons donc en direction de cette porte, et je dis la même chose aux gardes.

Le garde vous accompagne donc jusqu'au bureau du Gouverneur, où il est en train de lire moultes paperasseries. A votre arrivée, il lève aussitôt les yeux de son tas de feuilles et vous regarde par dessus ses lunettes:
"Oh, voilà donc ses fameux Mousquetaires du Roi dont tout le monde avait annoncé l'arrivée! Et bien madame et messieurs, que puis-je pour vous?"

Je lui réponds sourire:

"Un bon lit, un bon repas et un bon feu feront l'affaire pour commencer Gouverneur."

"Et un peu d'intimité aussi, pour une demoiselle." Lui dis-je en lassant un regard charmeur.

"Je ne peux malheureusement vous accueillir dans mes appartements, même si cela aurait été de bon cœur. Toutefois, j'ai de la place dans les logements de mes officiers. Ce n'est peut être pas aussi luxueux qu'ici mais vous disposerez d'un confort plus que convenable et surtout de la chaleur qui vous permettra de supporter le froid de la Nouvelle-France. Mais au fait, pouvez-vous me rappeler la raison de votre présence loin de la Cour de notre bon Roi?"

Tout en prenant un air désinvolte, j'observe les lieux en déambulant dans la pièce. Regardant le plafond, les murs, les toiles et autres décorations, s’il y en a. Puis je tourne la tête vers le gouverneur le regardant droit dans les yeux. M'avançant vers lui d'un pas assuré je lui réponds :

"Nous sommes à la recherche d'un fuyard et c'est tout ce que vous devez savoir pour le moment. Nous savons que notre présence peut causer certains désagrément mais rassurez-vous nous nous efforcerons d'être le plus discret possible. Nous vous informerons de nos faits et gestes, dans la mesure du possible. Et je suis sûr que vous profiterez de cet événement pour montrer votre dévouement au roi."

Sur ce j'incline légèrement la tête vers le bas comme pour le saluer et lui adresse un sourire mystérieux.

Moi je n'ai qu'à ajoutez:

"Les chambres d'officiers m'iront très bien Gouverneur. Heureusement que nous n'avons pas tous besoin d'autant de confort que notre coquette Comtesse!" dis-je à Constance avec un grand sourire.

"Très bien. Sachez également que je reste à votre disposition si vous avez besoin de quoi que ce soit: équipements ou fournitures, montures, etc..."

Je m'en vais donc de ce pas vers ma chambre. Lors du trajet qui nous y mène, je me tourne vers mes complices et leur dit :
"Laissons-nous une heure, ... non deux heures puis réunissons nous pour discuter de notre enquête. Histoire de savoir par où nous allons bien pouvoir commencer."
Et juste avant de franchir le seuil de ma porte, je me retourne une dernière fois vers eux pour leur dire :
"Il va de soi que cette petite réunion ne peut avoir lieu dans ma..." Je regarde l'intérieur de ma chambre en faisant une légère grimace puis je finis ma phrase :
"... chambre, car vous comprendrez, je l'espère, qu'une femme de mon rang doit conserver son jardin secret à l'abri des regards les plus… fourbes."

Constance:
"Il va de soi que cette petite réunion ne peut avoir lieu dans ma..." Je regarde l'intérieur de ma chambre en faisant une légère grimace puis je finis ma phrase :
"... chambre, car vous comprendrez, je l'espère, qu'une femme de mon rang doit conserver son jardin secret à l'abri des regards les plus… fourbes."

Moi:
A cette phrase je rigole tout en donnant un signe d'acquiescement:

"Je proposerai bien ma chambre, mais les quartiers des officiers risquent d'avoir un trop grand nombre d'oreilles indiscrètes. Je proposerai plutôt un lieu désert où l'on pourrait chasser les quelques personnes présentes. Je pense particulièrement à une église ou une chapelle."

"Une église ... pourquoi pas tant que l'on ne m'oblige pas à me mettre à genoux !"

Je rentre donc dans ma chambre et ferme le verrou à double tour.

"J'ai repéré un petit pic au bord des falaises face au port, retrouvons nous là bas dans deux heures, cela sera le plus discret."

Je m'habille alors chaudement sans vraiment defaire mes "valises" et sors en direction des quartiers de notre hôte que je vais aller visiter (et au passage fouiller discrètement et écouter aux portes).

Guénolé du Bourg-de-Batz. a écrit:

Je m'habille alors chaudement sans vraiment defaire mes "valises" et sors en direction des quartiers de notre hôte que je vais aller visiter (et au passage fouiller discrètement et écouter aux portes).

Les lieux que tu visites sont calmes à cette heure-ci, les couloirs quasiment déserts. En écoutant aux portes, tu entends diverses discussions, certaines portant sur le temps, d'autres sur la menace iroquoise et encore d'autres sur l'arrivée de ces fameux "Mousquetaires du Roi".

Je demande à mon écuyer de préparer mon appartement ainsi qu'un bon bain chaud que je vais prendre pour passer le temps. Au bout de deux heures, je me dirige vers le pic indiqué par Guénolé pour rejoindre mes compagnons.

Une fois mon tour effectué, j'irai jeter un oeil dans les cuisines et je me permettrai même que questionner un eventuel cuisinier sur les personnes du chateau (N'y en aurait il pas un qui mange plus bizarrement que d'autres par exemple ?)

Note du MJ: une chose à la fois, là on se dirige seulement vers le pic!^^

Le soir tombant, vous vous dirigez, après vous être délassé et rafraichi, vers le pic qui surplombe Québec, connu sous le nom de Cap Diamant. Vous découvrez à son approche un fort, des canons pointés vers l'embouchure du fleuve Saint-Laurent. En contrebas, des torches éclairent les rues de Québec et certaines sont portées par des gardes.
La température, une fois le soleil couché a sacrément chuté et l'impression de froid est renforcée par la vue des majestueuses montagnes enneigées.
Rien dans cette obscurité ne peut toutefois vous mettre sur la piste d'un Esmak...

"Pensez-vous que ces lieux suffiront pour notre discution ? Si ce n'est le cas le trajet vallait le détour."

"Je pense que ce lieu est parfrais!" dis-je gaiement.

"Maintenant il faut savoir par où commencer notre enquête pour retrouver cet Esmak. Je me demandais si nous ne pourrions pas dîner avec le Gouverneur, et lui demander , de façon subtile, s'il ne connaîtrait pas l'écrivain Cyrano de Bergerac, et par la même occasion savoir s'il ne serait pas venus ici par hasard."

Les Esmaks craignent ils le froid ?

"Il faudrait savoir aussi pourquoi est-il venu ici ? Cette destination ne m'a pas l'ai anodine. Peut-être est-il venu ici pour rejoindre un compagnon. Ou une personne capable de l'aider à ce cacher. Il faudrait demander au gouverneur s’il y a des contrebandiers, des marchants d'esclaves ou d'hommes."

"Eh bien mon cher vous avez l’air presse de vous remplir la panse ! Je suis sûr que le gouverneur aura une table qui sera à la hauteur de votre estomac."